La géographie comme science émancipatrice : une réflexion sur sa pertinence face aux crises sociales et environnementales du capitalisme

Un premier travail universitaire… rendu public

Voici un texte qui marque un tournant personnel : ma première dissertation universitaire, écrite dans le cadre du cours GEO8001 – Épistémologie de la géographie, à l’UQAM. J’ai 54 ans. Je ne viens pas du monde universitaire. Je suis arrivé ici par les sentiers, par les boisés, par les cartes dessinées à la main.

Je viens du terrain : militant, musicien, graphiste. J’ai cartographié et raconté les territoires oubliés de l’Est de Montréal pendant des années, sans jamais penser que cela pouvait être de la « géographie ». Jusqu’au jour où Olivier Caron, professeur en géographie et géologie, m’a écrit, simplement pour me demander si j’avais remarqué des affleurements géologiques lors de mes explorations. Et à force d’échanger avec lui, sur ses recherches, ses projets, j’ai fini par dire : « Moi aussi, je veux faire ce que tu fais. À ma manière. »

C’est lui qui m’a aidé à monter un dossier d’admission à la maîtrise en géographie à l’UQAM.

Ce texte défend une idée simple : la géographie n’est pas seulement une discipline qui décrit, c’est une science qui peut accompagner les luttes, ouvrir des possibles et sortir des récits du capitalisme. Oui, elle peut changer le monde — à condition d’accepter d’y prendre part.

J’y passe de Reclus à Gibson-Graham… J’y aborde la possibilité de remettre au goût du jour l’anarchie historique. Tiens, deux citations qui m’ont marqué dans mes recherches :

« Le savoir produit le réel : parler d’une économie alternative, c’est déjà la faire exister. »

— Gibson-Graham, 2008

« Le capitalisme déstructure l’harmonie naturelle et sociale, il réduit la planète à un gisement et l’humanité à un marché. La science géographique bien comprise se doit alors d’inviter au respect du milieu naturel et à la libre association des individus. »

— Jérôme Solal, L’Anarchie, postface, 2022

Cette dissertation n’est ni un manifeste, ni une thèse. C’est un geste. J’ai écrit comme on raconte, comme on marche. Souvent, j’ai pensé à ma mère — parce que je voulais que ce texte puisse être lu comme une longue conversation, avec le cœur.

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